Page 8 - C.D.A.G. du Sida - C.I.D.D.I.S.T. Besançon - Rapport d'activité 2011

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CDAG SIDA ET HEPATITES – CIDDIST
BESANCON
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V. COMMENTAIRES
0
2000
4000
6000
8000
File active
Nbre infections
2007
2008
2009
2010
2011
Après plusieurs années de légère baisse, 2011 a été marquée par une augmentation de la
file active qui repasse au-dessus des valeurs de 2008 (soit une augmentation de 5.7 % par
rapport à 2010). Cette augmentation concerne essentiellement l’activité CIDDIST : (+ 27 %
du nombre de consultations entre 2010 et 2011) alors que dans le même temps,
l’augmentation de l’activité CDAG n’est que de 3.8 %. L’activité du centre dépend beaucoup
des campagnes de prévention nationale : l’augmentation cette année est sans doute due à
l’impact de la campagne de dépistage massif du virus du Sida, et également à la prise de
conscience collective de l’importance du dépistage des autres IST.
INFECTIONS VIH 1993-2011 (Y COMPRIS MAISON D’ARRET JUSQU’EN 2007)
0
2
4
6
8
10
12
14
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Nous n’avons dépisté cette année aucun nouveau cas de séropositivité au virus du Sida : la
personne dont le résultat est positif connaissait son statut.
L’utilisation des TROD (Test à lecture Rapide d’Orientation Diagnostique) a débuté en mai.
Seuls 8 TROD ont été réalisés ; la plupart (6 sur 8) dans le cas de consultation pour un
risque de contamination de moins de 48 heures. Le test aide alors le médecin à savoir s’il
doit prescrire le traitement post-exposition ou non. Les deux autres TROD ont été réalisés
sur des personnes pour lesquelles la prise de sang n’a pas pu être faite. En dehors de ces
cas, le test classique de dépistage du VIH est préférable compte tenu du fait que le délai de
fiabilité est plus court (6 semaines contre 3 mois avec le TROD), mais également parce que
la plupart des patients ont d’autres tests à réaliser en plus de celui du VIH et que ces tests
nécessitent de toute façon une prise de sang.
Concernant le dépistage des hépatites B et C, il s’avère que la plupart des personnes
dépistées pour ces infections sont migrantes, d’où l’intérêt de travailler avec les structures
d’accueil, notamment lors de la journée du 2 décembre dont le thème était « Santé,
prévention et dépistage de l'infection par le VIH et des hépatites chez les personnes
migrantes et/ou en grande précarité ».