I.M.E. l'Essor - Rapport d'activité 2013 - page 7

IME L’ESSOR - BESANCON
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Un travail identique a été engagé pour un adolescent TSA de 12 ans, scolarisé en classe
externalisée.
Le fonctionnement de la section IMPro est conforme aux objectifs définis dans le projet
d’établissement. Une annexe a été ajoutée en mars 2013, précisant les objectifs
pédagogiques et techniques, l’accompagnement éducatif et thérapeutiquede cette section.
La création de la section IMPro de l’IME l’Essor s’inscrit dans le projet plus vaste porté par
l’AHS-FC, le dispositif TSA de l’Association.
Ainsi, la section IMPro ne peut s’imaginer que comme un élément d’un dispositif plus vaste
susceptible d’apporter des réponses concrètes,modulables et évolutives aux problématiques
individualisées.
Concernant la scolarisation, plusieurs événements sont intervenus en 2013 :
En premier lieu, la convention constitutive de l’Unité d’Enseignement (UE) a été
signée entre l’ARS, l’EducationNationale et l’AHS-FC. Elle officialise un partenariat de
longue date pour la scolarisation des enfants handicapés.
Par ailleurs, au cours de l’année scolaire, l’institutrice, responsable de l’Unité
d’Enseignement de l’Essor, a identifié des besoins non satisfaits en termes de
scolarisation pour les enfants porteurs de TSA. Madame l’Inspectrice ASH a été
conviée par la direction de l’Essor à une rencontre au sein de l’IME. Le directeur de
l’Essor a également relayé et appuyé la parole des parents qui souhaitaient plus de
temps de classe pour leurs enfants. En septembre, un demi-poste d’enseignante
supplémentaireest crée.
Les enfants porteurs de déficience intellectuelle, quant à eux, sont scolarisés en
Clex à l’école Condorcet. L’organisation de cette scolarisation devient de plus en plus
compliquée. La loi de 2005 réglementant la scolarisation des enfants porteurs de
handicap, a pour effet l’alourdissement des pathologies des enfants orientés en IME.
En septembre, 7 enfants porteurs de déficience intellectuelle peuvent être intégrés à
temps complet au sein du dispositif Clex, 3 enfants le sont à temps partiel sur 3 demi-
journées et, 2 enfants ne peuvent pas y être. Les problèmes de comportement
s’alourdissent, les besoins de « retour à l’Essor » pour une demi-journée aumoins se
dessinent…Une réflexion est d’ores et déjà engagée avec l’institutrice responsable de
l’Unité d’Enseignement de l’Essor pour identifier au plus près les besoins des enfants
porteurs dedéficience intellectuelle de l’Essor.
III.2. O
UVERTUREDEL
ETABLISSEMENTSURSONENVIRONNEMENT
:
Conformément à la loi de 2005 et aux recommandations des bonnes pratiques de l’ANESM,
l’établissement est ouvert sur sonenvironnement.
Cette ouverture intervient dès la mise en œuvre et tout au long du projet individualisé de
l’enfant. Dès son arrivée, les liens avec l’Aide Sociale à l’Enfance (si l’enfant est concerné),
les établissements, écoles, services de soins, éducatifs, thérapeutiques ayant participé à
l’accompagnement de l’enfant, se tissent.
Une ou plusieurs rencontres sont organisées avec ces partenaires afin d’optimiser
l’accompagnement. Parfois, ces rencontres ont lieu en amont de l’arrivée de l’enfant, si
l’accompagnement àmettre enplace s’annonceparticulièrement délicat.
Cette année, nous avons accueilli une petite fille avec TSA et des troubles associés,
nécessitant une véritable réflexion pour lui permettre d’arriver dans lesmeilleures conditions.
Le partenariat avec les personnes concernées aétémis enplace bien avant sonadmission.
Tout au long de lamiseenœuvre duprojet, le travail avec nos partenaires est important.
En premier lieu, il faut citer l’Education Nationale et la Maison Départementale des
Personnes Handicapées (MDPH) autour de la référente scolaire, qui anime pour tous les
enfants scolarisés de l’Essor (28 sur 30), les réunions de scolarisation. La référente scolaire
1,2,3,4,5,6 8,9,10,11,12
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