CMPP - Rapport annuel 2019
7 CMPP – RA 2019 III. M ISE EN ŒUVRE DU PROJET D ’ ÉTABLISSEMENT Le projet d’établissement couvre la période 2011-2016. Le changement de médecin-directeur en septembre 2019 et la transition partagée entre les directeurs ont permis une écriture conjointe actualisée de ce nouveau projet, avec implication des équipes et retours des familles. Il devrait être finalisé dans le courant du premier semestre 2020. III.1. P RESENTATION ET BILAN DES ACTIVITES MISES EN ŒUVRE : III.1.a. Antenne de Pontarlier : Les nombreux mouvements de personnels évoqués ont eu un impact sur le fonctionnement de l’antenne. Le premier étant un accroissement de la liste d’attente déjà conséquente. Nous noterons la réorganisation de la dynamique des réunions cliniques (présence du médecin-directeur seulement 1 à 2 journées par mois), l’arrêt de deux groupes (photo-expression et parents), la mise en place de deux nouveaux groupes (psychomotricité et études thérapeutiques). Suite au dégât des eaux survenu en 2018 et à la complexité du dossier d’assurance correspondant, une salle est restée inutilisable pendant les deux premiers trimestres de l’année. Les travaux nécessaires de remise en état font envisager une réorganisation de l’espace ou un changement de local. Accessibilité aux soins : difficulté toujours grandissante des familles à trouver un transporteur agréé acceptant les courses hebdomadaires. III.1.b. Antenne de Morteau : En juin, nous avons quitté en juin les anciens locaux pour un espace plus lumineux, accueillant et accessible à l'espace Cattin. La nouvelle dynamique continue avec l’augmentation du temps de travail de notre orthophoniste à 80 %. La secrétaire, partie en retraite en décembre, est remplacée depuis janvier 2020 sur un 0,50 ETP au lieu de 0,80 en lien avec la réorganisation du pôle administratif. Une réunion formelle avec l’équipe de santé scolaire et la mission locale a eu lieu ; chaque équipe a pu clarifier ses missions, ses attentes et son fonctionnement. La formation collective « photo langage » a permis de mettre en place un groupe « Une photo pour dire » sur la gestion des émotions. 2019, c’est également l’utilisation de l’outil informatique par chaque professionnel. Nous constatons des demandes et indications de prise en charge de plus en plus pluridisciplinaires avec suivis conjoints en orthophonie et psychomotricité, des demandes de relais par d'autres structures médicosociales via la MDPH. Il y a également eu plus de demandes de prise en charge taxi. III.1.c. Antenne de Besançon : Mme le Dr Elisabeth Paillard a quitté sa fonction de médecin-directeur fin septembre, faisant valoir son droit à la retraite. Après une année de doublage, le Dr Aubry Raguin a quitté l’antenne de Pontarlier pour lui succéder. Ce poste a été augmenté de 0,60 à 0,80 ETP, permettant de mieux assurer la fonction de direction médicale sans délaisser celle de médecin praticien d’antenne et de mettre en place une heure supplémentaire de réunion d’équipe. Sur le plan des moyens thérapeutiques déployés, un groupe parents s’est arrêté. Les six groupes thérapeutiques proposés ainsi que la thérapie familiale et le psychodrame analytique restent en place et investis, avec des indications et sollicitations grandissantes ; la liste d’attente s’accroît. Nous réitérons l’accueil d’un service civique pour seconder les professionnels des groupes et créer une base documentaire ressource commune. Le travail d’ajustement de la réorganisation du pôle administratif médical d’antenne-direction se continue, avec augmentation du temps de secrétariat médical de 0,05 ETP. L’informatisation de chaque poste a pu se réaliser. III.2. O UVERTURE DE L ’ ETABLISSEMENT SUR SON ENVIRONNEMENT : III.2.a. Partenaires cliniques extérieurs : Soins des enfants : L’Education Nationale : avec accord des parents/représentants légaux de l’enfant et après réflexion liée au projet global de soins, échanges téléphoniques fréquents ou ESS. Le psychopédagogue habituellement, le médecin ou plus exceptionnellement le praticien de l'enfant, y participent (18 à Besançon, 10 à Pontarlier et 2 à Morteau). Par manque de disponibilité de temps de psychopédagogie,
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