1 VIVRE EN VILLE – RA 2024 40 RUE DES FRERES CHAFFANJON 25000 BESANÇON TEL : 03.81.40.12.80 vivreenville@ahs-fc.fr DIRECTRICE : MME CATHERINE PERRIN DISPOSITIF VIVRE EN VILLE I. PRESENTATION CATEGORIE D’ETABLISSEMENT OU SERVICE Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) Centre d’Activités Thérapeutiques à Temps Partiel (CATTP) DATE D’AUTORISATION (CREATION OU RENOUVELLEMENT) SAVS : Conseil Départemental du Doubs - 02/07/1998 Renouvelé le 03/01/2017 pour 15 ans AGREMENT OU HABILITATION DATE DERNIER AGREMENT 03/01/2017 CAPACITE TOTALE Autorisée : 38 Installée : 59 depuis mi-2022 MODALITE D’ACCUEIL Accompagnement individualisé en journée MODE DE FONCTIONNEMENT Ambulatoire CATEGORIE DE BENEFICIAIRES Adultes présentant un handicap psychique, stabilisés, + 20 ans résidant à Besançon ou dans le Grand Besançon La partie SAVS du dispositif est inscrite dans le cadre d’un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens entre le Département du Doubs et l’AHS-FC 2018/2024, dont le renouvellement est en cours. Le dispositif porté conjointement par l’AHS-FC et le CHN de Novillars est constitué administrativement de deux entités regroupées dans un même lieu avec une équipe commune : ✓ Un Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) ✓ Un Centre d’Activités Thérapeutiques à Temps Partiel (CATTP) dédié aux seuls bénéficiaires du dispositif. En 2024, l’ensemble des postes de l’organigramme a été pourvu et stable, après plusieurs années mouvementées. L’activité a été dense avec une file active importante (87), la reprise de certaines modalités d’accompagnement (PEP’S), les travaux préparatoires à l’évaluation et la tenue de celle-ci. Deux comités de pilotage se sont réunis, les 13 mai et 7 octobre. Les modalités de partenariat avec le CHN ont été notamment évoquées, à savoir : ✓ L’élaboration d’une nouvelle convention cadre visant à mieux décrire le fonctionnement coordonné du dispositif et l’articulation du CATTP et du SAVS sur un même site et pour un même public. ✓ Un avenant à la convention concernant le recrutement temporaire d’IDE par l’AHS-FC pour pallier l’absence d’un infirmier du CHN d’août 2023 à février 2025. Par ailleurs, « Vivre en Ville », représente l’AHS-FC dans sa mission de parrain du Groupe d’Entraide Mutuelle « La Grange de Lé0 ». A ce titre, la directrice participe aux différentes instances et rencontres organisées par le GEM. Quelques situations complexes d’adhérents ont dû être gérées courant 2024. Pour certaines, il a été nécessaire d’aller au-delà d’un processus de médiation avec des exclusions, lorsque les comportements posaient des problèmes sérieux dans la vie du groupe.
2 VIVRE EN VILLE – RA 2024 II. ACTIVITÉ II.1. ANALYSE QUANTITATIVE : II.1.a. Nombre de journées : NOMBRE DE JOURNEES N-1 N Capacité autorisée 38 38 Capacité installée 59 59 Jours d’ouverture 247 248 Le service est ouvert toute l’année, hors week-ends et jours fériés et la dernière semaine de décembre car l’activité est particulièrement réduite lors de cette période. Le SAVS a fait l’objet d’un renouvellement de son autorisation en janvier 2017 pour 38 places. La capacité a été reprise à l’identique de l’autorisation de 2002 mais la file active mensuelle est de 56 depuis 2015 et 59 depuis mi-2022. II.1.b. Parcours des personnes accompagnées : MOUVEMENTS N-1 N Personnes accompagnées au 1er/01 (A) 58 59 Entrées de l’année (B) 22 28 Sorties définitives de l’année (C) 21 28 Personnes accompagnées au 31/12 (A+B-C) 59 59 File active de l’année (A+B) 80 87 Durée moyenne de séjour des sortants 3.4 ans 2.5 ans La durée moyenne des séjours est légèrement en baisse par rapport à 2023 mais est équivalente à celle de 2022 ; ce qui confirme, entre autres, une évolution du public, à savoir des personnes qui s’installent moins dans la chronicité mais également un nombre non négligeable de personnes ayant des difficultés à se mobiliser ou qui estiment ne pas avoir besoin de l’accompagnement proposé. Il est nécessaire de préciser ce constat par quelques chiffres concernant les sorties effectives en 2024 : ✓ 1 personne était accompagnée depuis + 10 ans ✓ 3 entre 5 et 10 ans (5 en 2023) ✓ 11 entre 1 an et 5 ans ✓ 13 personnes pendant 1 an et moins (6 en 2023) : o 5 n’ont plus donné de nouvelles malgré nos multiples tentatives o Pour 3, en accord avec le service, l’orientation au sein du dispositif n’était pas adaptée o 1 personne n’était plus disponible pour des raisons de santé, 1 autre avait un projet personnel en dehors du département. Celles-ci restent en lien en vue d’une reprise éventuelle o 2 avaient juste besoin d’un étayage court pour de la réassurance o 1 personne a souhaité mettre fin à l’accompagnement Le constat évoqué depuis 5 ans se confirme à savoir une baisse des personnes accompagnées pendant des durées longues (plus de 10 ans). Au 31/12, 5 personnes étaient accompagnées depuis plus de 10 ans (dont 2 sont sorties en janvier 2025). Pour rappel, elles étaient 17 en 2018. Pour 2 d’entre elles notamment, il est à prévoir un accompagnement dans la durée ; l’étayage du service, avec un certain nombre d’autres partenaires, contribue à maintenir un équilibre qui reste fragile. PROVENANCE DES PERSONNES ACCOMPAGNEES SITUATION AU 31/12 DONT ENTREES DE L’ANNEE N-1 N N-1 N Domicile/Milieu ordinaire 59 59 21 28 Etablissement de santé 0 0 - - Etablissement médico-social 0 0 - - Provenance inconnue 0 0 - - TOTAL 59 59 21 28 Précision : Nous avons concrétisé le projet d’accompagnement d’une personne repérée par le GEM jeunes de Floréal. Ceci s’inscrit dans le cadre de notre partenariat mis en place en 2014.
3 VIVRE EN VILLE – RA 2024 MOTIF DE SORTIE OU DESTINATION DES PERSONNES SORTIES AU COURS DE L’ANNEE N-1 N Décès au sein de l’ESMS/en cours de l’accompagnement 0 0 Hospitalisation (y compris si décès au cours de l’hospitalisation) 0 2 Domicile/milieu ordinaire (y compris avec SAMSAH) 21 26 Etablissement médico-social 0 0 Destination inconnue 0 0 TOTAL 21 28 Les motifs de sortie et le nombre de personnes concernées/motifs varient peu : ✓ Mise en place d’un étayage suffisant/Attentes satisfaites : 10 ✓ Priorité à donner aux soins psychiques/somatiques : 1 ✓ Difficultés à se mobiliser rendant impossible un réel accompagnement ou pas d’attentes vis-à-vis du service : 8 ✓ Départ du département : 2 ✓ Souhait de mettre un terme à l’accompagnement : 4 ✓ Réorientation ESMS/hospitalisation longue : 3 II.1.c. Liste d’attente : PERSONNES EN ATTENTE DE PRISE EN CHARGE ANNEE D’INSCRIPTION SUR LISTE D’ATTENTE TOTAL AU 31/12 N-2 N-1 N Contact personne/service existant 7 7 Contact familles ou partenaires/service existant 3 3 Pas de contact avec le service 10 10 Contact avec demande de délai 1 1 2 4 Accompagnement en cours de proposition 3 3 TOTAUX 1 1 25 27 Les 2 personnes inscrites depuis 2022 ont demandé des délais, exprimant de réelles difficultés à se mobiliser pour venir du fait de difficultés à sortir de chez elles et des démarches de soin engagées. Pour autant, elles se disent intéressées et souhaitent rester sur la liste d’attente. Un lien est maintenu avec elles. Nous retrouvons en 2024 un nombre d’orientations (56) en hausse par rapport à 2022 (43). En effet, en 2023 nous avions alerté la MDPH concernant un faible nombre d’orientations (22) qui semblait à juste titre atypique. Courant 2024, 40 personnes sont sorties de la liste d’attente : ✓ 27 personnes ont accepté une proposition d’accompagnement ✓ 5 n’ont pas donné suite à une proposition ✓ 1 a décliné la proposition estimant avoir un étayage suffisant ✓ Pour 3 personnes, l’orientation était inadaptée ✓ 2 ont été réorientées vers une structure plus adaptée ✓ 2 personnes avaient déménagé. Le nombre conséquent d’admission s’explique par les fins d’accompagnement en cours d’année (26). A noter 6 entrées/sorties, en majorité des personnes jeunes qui n’ont pas adhéré à l’accompagnement proposé ou des problèmes de santé (addiction, santé psychique non stabilisée ou soins somatiques engagés). Fin décembre, le délai d’attente est d’environ 6 mois, ce qui est plutôt correct. II.2. ANALYSE QUALITATIVE : Le dispositif « Vivre en Ville » s’adresse à des personnes orientées par la MDPH : ✓ Souffrant d’un handicap psychique consécutif à une maladie mentale ✓ Agées de plus de 20 ans ✓ Engagées dans un processus de soin spécialisé régulier permettant la mise en place d’un accompagnement visant au développement d’une vie sociale et citoyenne ✓ Résidant à Besançon ou dans le Grand Besançon ou en ayant le projet.
4 VIVRE EN VILLE – RA 2024 II.2.a. Principales caractéristiques du public accueilli : Le profil du public est plutôt stable, 97% perçoivent des revenus liés au handicap (AAH pour l’essentiel et /ou pension d’invalidité pour 6 personnes). Deux personnes perçoivent des revenus issus du travail (ESAT et Entreprise d’Insertion), ce nombre est en baisse/2023 (9). Une personne est retraitée. 68% sont locataires, 30% sont hébergées dans ou par la famille. RÉPARTITION PAR ÂGE ET PAR SEXE Le service accueille toujours une majorité de personnes de sexe masculin (64 %). Deux personnes sont dans un parcours de transition de genre. La moyenne d’âge est stable depuis deux ans, 40 ans (pour rappel 46 ans en 2018). La moyenne d’âge des entrants, encore accompagnés au 31/12, est de 40 ans avec une amplitude de 20 et 61 ans. RÉPARTITION PAR TRANCHES D’ÂGE Ce graphique met en évidence : ✓ Une majorité de personnes de moins de 39 ans ✓ Une baisse conséquente des 25/29 ans (2 contre 10 en 2023), ✓ une augmentation des 30/34 (+6) et des 45/49 ans qui doublent (10 contre 5 en 2023) RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE La majorité des personnes habitent dans le Grand Besançon (49 à Besançon et 3 dans des communes environnantes). En 2024, 7 personnes ne résidant pas dans le Grand Besançon ont intégré l’accompagnement ; 6 sont motorisées, ce qui leur permet de se rendre à Vivre en Ville. Une se déplace grâce au réseau de bus. C’est la première année que ce nombre est aussi important. Actuellement 18 personnes ont un véhicule, soit 30%, en baisse/2023 (38 %). RÉPARTITION EN FONCTION DES DÉFICIENCES OBSERVÉES TYPE DE DEFICIENCES OBSERVEES NB PERSONNES AU 31/12 A TITRE PRINCIPAL A TITRE ASSOCIE Déficience intellectuelle 3 Autisme et autres TED 2 Troubles du comportement et de la communication 1 Troubles psychiques 59 0 Troubles du langage et des apprentissages 1 Déficiences auditives 2 Déficiences visuelles 0 Déficiences motrices 5 Déficiences métaboliques 11 Personnes cérébro-lésées 0 Personnes polyhandicapées 0 Personnes en cours de diagnostic 0 Personnes avec autres types de déficiences 0 TOTAL 59 25 En 2024, la proportion de personnes accompagnées présentant un trouble de l'humeur persistant ou un trouble psychotique est plus faible que les années précédentes (49% et 42%), avec toujours une majorité de troubles de l'humeur mais une proportion plus importante de troubles psychotiques. On note une forte augmentation des troubles addictifs (25%) ainsi que des troubles de la personnalité. L'évolution des personnes accompagnées présentant une pathologie addictive, en progression régulière, suit la hausse générale des consommateurs en France ces dernières années. 3 2 16 9 7 10 3 7 2 0 5 10 15 20 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 plus de 60
5 VIVRE EN VILLE – RA 2024 II.2.b. Mesures de protection : MESURES DE PROTECTION NB PERSONNES AU 31/12 N-1 N Mesure d’accompagnement social personnalisée (MASP) 1 1 Mesure d’accompagnement judiciaire (MAJ) 0 0 Mesure de Sauvegarde de justice 0 0 Mesure de Curatelle 6 8 Mesure de Tutelle aux prestations familiales 0 0 Demande en cours 1 0 TOTAL 7 9 Le nombre de personnes bénéficiant d’une mesure de protection est en légère progression, représentant 15% des personnes accompagnées (12% en 2023). II.2.c. Evolutions significatives : L’activité 2024 s’inscrit dans la continuité des années précédentes à savoir un rajeunissement du public, des pathologies aux conséquences pour la plupart moins envahissantes et donc des personnes plus autonomes dans les actes de la vie quotidienne. Des situations plus complexes nécessitent un accompagnement soutenu et on observe une difficulté d’adhésion pour des personnes (plutôt jeunes) qui ne parviennent pas à s’inscrire dans la durée. III. MISE EN ŒUVRE DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT Le projet de service actuel a été validé en décembre 2018 pour une durée de 5 ans. Du fait de l’évaluation en avril 2024, du plan d’action qualité qui en découle et des changements de direction début 2025, il a été décidé en copil de faire un avenant jusqu’à fin 2025. Ce qui laissera le temps à la nouvelle équipe de direction d’y travailler. III.1. PRÉSENTATION ET BILAN DES ACTIVITÉS MISES EN ŒUVRE : Au 31/12, 53 personnes avaient élaboré et signé un projet personnalisé dans l’année soit 90% (80% en 2023). Les 6 personnes sans projet ont intégré le dispositif courant du dernier trimestre de l’année. RÉPARTITION DES MODALITÉS D’INTERVENTIONS INDIVIDUELLES AUPRÈS DES PERSONNES Près de 3 700 interventions réalisées avec les personnes (individuelles + collectives), en légère hausse par rapport à 2023 (3500) avec une augmentation significative des entretiens en présentiel (+27 %). Par ailleurs, les mails ont remplacé courriers et appels téléphoniques. Depuis 2023, la cotation recense les absences : 390 en 2024 (+ 18 % par rapport à 2023). Les causes en sont diverses et varient peu : difficulté à se mobiliser et à s’organiser, manque d’intérêt et de motivation pour les contraintes de l’accompagnement, soucis ponctuels de santé somatique, météo, etc. 44 238 224 488 521 1268 137 35 173 42 238 224 488 521 1086 136 30 166 72 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 Prévu Réalisé
6 VIVRE EN VILLE – RA 2024 Il semble que l’utilisation des mails, de plus en plus fréquente, permet plus facilement de prévenir et facilite le maintien du lien. Ce qui explique l’apparition de cette nouvelle rubrique. Ils ont également remplacé les messages sur le répondeur qui poursuivent la baisse déjà constatée en 2023 (89 en 2024). Pour rappel en 2021, leur nombre était proche de 300. ZOOM SUR L’ANALYSE DES INTERVENTIONS PAR PERSONNE ACCUEILLIE L’analyse des interventions par usager est régulièrement réalisée depuis 2019. Elle a été présentée au COPIL du 07 octobre 2024. Elle permet de mesurer sur la fréquence des interventions en fonction des besoins et profils et offre des indicateurs complémentaires pour faire évoluer le projet de service à terme. Le tableau ci-dessous présente un focus sur les entretiens individuels. Le nombre de 24 entretiens/an sur 49 semaines d’accompagnement est retenu comme repère de la mesure de l’intensité /personne. FOCUS SUR LES ENTRETIENS INDIVIDUELS 2022 2023 Nombre de personnes présentes plus de 49 semaines 42 43 Total actes individuels 1 558 1 704 Dont entretiens 762 (moyenne 18/personnes) 821 (moyenne 19/personnes) Total actions collectives 808 836 Nb de personnes ayant eu au moins 2 entretiens/mois (soit > 24 annuels) 7 (16%) 6 (14%) Nb de personnes ayant eu 1 à 2 entretiens/mois (12 à 23 entretiens annuels) 31 (74%) 36 (84%) Nb de personnes ayant eu moins d’ un entretien/mois 4 (10%) 1 (2%) Taux d’absentéisme 11% 12% L’activité 2022 et 2023 est assez proche. ▪ Plus de 70% des personnes en 2023 ont participé au moins une fois à des activités collectives (en baisse/2022) ▪ Une augmentation des actes individuels (+ 9%) ▪ Une intensité hétérogène avec une amplitude d’actes/personne, qui varie entre 19 et 140 actes en 2023 (identique à 2022). 5 personnes ont bénéficié de plus de 100 actes en 2023. Pour la plupart d’entre elles accompagnées depuis plus de 5 ans, il est à envisager un accompagnement à long terme malgré un étayage extérieur conséquent. Pour deux personnes, notamment, se cumulent une déficience intellectuelle et le handicap psychique. L’arrêt de l’accompagnement pourrait être particulièrement délétère. DOMAINES ABORDÉS Les personnes bénéficient d’un accompagnement singulier. Ces différents domaines sont explorés en fonction des besoins et attentes exprimés. Les domaines les plus impactés du fait de la nature du handicap sont la santé psychique, somatique, la vie sociale et les interactions avec autrui. Accompagnement 17% Budget/Administration 11% Emploi/format° 6% Logement 9% Santé psychique 14% Santé physique 11% Vie familiale 6% Vie intime 4% Vie quotidienne 6% Vie sociale 16%
7 VIVRE EN VILLE – RA 2024 III.1.a. Réponses aux besoins en matière de santé somatique et psychique : Les actions soignantes sont centrées sur les difficultés des personnes pour s’insérer dans le tissu social. L’accompagnement infirmier et l'utilisation d'activités adaptées ont pour but d’une part d’enrichir l’évaluation des besoins de la personne en étant au plus près des situations vécues et d’autre part d'éviter l'isolement et la perte des capacités relationnelles affectives ou cognitives. Ces actions de soins contribuent à développer et entretenir les ressources de la personne pour faire face à des difficultés ciblées, autour de ce qui est mobilisé dans le lien avec l’autre. Il s’agit de permettre à la personne de prendre une part active dans sa démarche de soins, dans sa démarche de vie. En 2024, une attention particulière a été portée sur la santé somatique visant à favoriser la reprise ou le démarrage de suivis somatiques spécialisés : gynéco, dentiste, dermato, etc. Un travail a été initié avec la cadre de santé, les IDE et la directrice pour élaborer une fiche de suivi de ces domaines à explorer si la personne le souhaite. Des modalités d’accompagnement collectif sont proposées au service de la santé de la personne. Le sport adapté : Cette activité est mise en œuvre par le CDSA depuis 2019. 37 séances ainsi qu’un mini-séjour ont été proposés. Les activités sont variées: rugby, basket, aquagym, tennis, pétanque, Pilate, gym, vélo, escrime etc…De nouvelles activités sont proposées chaque année en collaboration avec les clubs sportifs locaux. En 2024, une initiation au karaté a ainsi eu lieu. Deux séances ont été organisées en partenariat avec la Ligue de Handball, animées par de futurs entraîneurs. Ces moments de sport collectif sont toujours très appréciés des participants, favorisant convivialité et découverte. L’année sportive a été globalement positive. Un noyau de 2 à 3 sportifs assidus a constitué la base d’un groupe de 6 personnes, avec d’autres participants venant renforcer l’effectif à certains moments de l’année. Le groupe joue un rôle central dans l'évolution et la réussite des séances de sport. Certaines activités, comme l'escalade, favorisent particulièrement le dépassement de soi, avec un engagement émotionnel plus marqué. Dans ces moments-là, la force du collectif se révèle essentielle, permettant à chacun de repousser ses limites grâce au soutien des autres. Cette activité, quand elle s’inscrit dans la durée et la régularité, permet de gagner en confiance en soi, de prendre sa place, de favoriser les interactions sociales et le respect mutuel. Par ailleurs, trois personnes ont également pris part au mini-séjour sportif de fin d’année, un moment particulièrement agréable, riche en échanges et en partages. Ce week-end « hors du temps » a permis de se déconnecter du quotidien et de se confronter à la vie en collectif pendant 3 jours. L’activité marche : Elle est proposée tous les mois par les IDE pour essayer une activité physique régulière facilement accessible physiquement et financièrement dans la perspective de motiver et sensibiliser aux bienfaits physique et psychique de la marche. Le Programme PEP’S (Programme d’Emotions Positives pour la schizophrénie) : Grâce à la présence d’un deuxième IDE, le programme PEP’S a pu être de nouveau proposé. Il s’agit d’un atelier thérapeutique dont l’objectif est de réduire les émotions et pensées défaitistes et de développer et/ou de maintenir, en même temps, le contrôle cognitif des émotions positives.
8 VIVRE EN VILLE – RA 2024 Une session a été animée (8 séances) de décembre 2023 à février 2024 (5 personnes) et une seconde (3 personnes) a été initiée en novembre 2024 et se terminera en février 2025. Le bilan du 1er groupe est particulièrement positif : cohésion de groupe, absence de jugement, et solidarité bienveillante lors des mises en situation. Les bénéfices ont pu être identifiés dans les mois suivants. Des participants ont évoqué avoir utilisé certains exercices dans leur quotidien. III.1.b. Réponses aux besoins en matière d’autonomie : 96% des personnes expriment des difficultés dans ce domaine, plus particulièrement pour communiquer, initier et entretenir des relations avec autrui. La gestion du stress et des angoisses est régulièrement abordée lors des entretiens ; ils constituent un frein pour la réalisation des actes de de vie quotidienne. Il peut s’agir aussi de difficultés à prendre les rendez-vous médicaux, d’élaboration de planning pour favoriser le repérage dans le temps, etc. L’accompagnement va permettre d’identifier les freins et de mettre en place les modalités nécessaires à gagner en autonomie. Il ne s’agira pas de faire « à la place de » mais bien de stimuler et d’accompagner physiquement pour que la personne puisse réaliser elle-même les actes, gagner en assurance et au final pouvoir gagner en autonomie et en confiance dans ses capacités. Le jeu « Compétences » est un des outils pour aborder et travailler les habiletés sociales. 3 séances se sont tenues en mai 2024 ; 4 personnes y ont participé. Quelques mises en situation, pour exemples : ✓ Comment réagir face à une personne qui a un comportement qui nous gêne ? ✓ Comment interagir avec des amis ? ✓ Comment interroger des personnes connues ou inconnues ✓ Comment repérer/’identifier la tristesse ou une préoccupation chez autrui ? Le bilan des participants a été positif. Grâce aux exercices dans un climat de bienveillance, de non jugement et de respect mutuel, ils ont pu expérimenter que face à une même situation les réactions étaient différentes et ainsi acquérir de nouveaux apprentissages et peut-être les faire réfléchir à leur propre réaction. L’idéal serait que cela serve à améliorer leur fonctionnement dans leur relation aux autres. III.1.c. Réponses aux besoins en matière de participation sociale : Il est à noter qu’il y a peu d’évolution d’une année sur l’autre si ce n’est les besoins en lien avec l’emploi (légère baisse) et ceux en lien avec la vie familiale, vie sexuelle et affective (-3%). Les attentes des personnes dans ce domaine très large qui recouvrent différentes thématiques sont les suivantes : ✓ Vivre dans un logement (52%) et/ou accomplir les activités domestiques (52%) ✓ Participer à des activités de jour spécialisées à Vivre en Ville (59 %), avoir une activité sociale et de loisirs dans le milieu ordinaire (24 %) et participer à la vie sociale (29 %) ✓ En matière de ressources et d’autosuffisance économique (82%), cela porte sur l’ouverture des droits (54%), le besoin de soutien pour la gestion des ressources et les démarches administratives (70%) ✓ En lien avec le travail et l’emploi, 32% (33% en 2023) ✓ Vie familiale, parentalité, vie sexuelle et affective, 17% (20% en 2023) Les domaines impactés par les pathologies du public accompagné touchent les difficultés à réaliser les démarches administratives (donc l’accès aux droits), les actes de la vie quotidienne pour accéder et se maintenir dans un logement et la participation à la vie sociale. Ces thématiques sont abordées lors des entretiens individuels, visites à domicile ou accompagnement physique si besoin. Le dispositif au fur et à mesure des années a mis en place des outils pour répondre aux attentes du public. Le logement : ✓ Les 3 appartements de la rue Suard créés dans le cadre d’un partenariat SOLIHA et l’AHSFC en 2007.
9 VIVRE EN VILLE – RA 2024 Une convention de partenariat encadre cette collaboration. La localisation et la qualité des logements sont facteurs de stabilité. Deux des locataires y habitent depuis 2019 et une arrivée en 2022 suite à un départ.. ✓ L’appartement rue Berlioz loué depuis 2013 à Néolia permet de proposer deux modalités : o La possibilité de s’essayer à vivre seul dans un logement. Une personne a adhéré à cette proposition avec deux expérimentations via cet outil. Le bilan a permis de faire évoluer positivement son projet de décohabitation. Cet appartement est aussi mis à disposition de « services cousins » dans le cadre de conventions, notamment avec les Invités au Festin. Deux personnes ont pu en bénéficier. o La mise en place d’ateliers ayant pour objectifs d’apprendre et de gagner en autonomie ; sur les 6 sessions proposées, deux seulement ont eu lieu : « fabriquer ses produits d’entretien » et « gérer les démarches administratives ». Le bilan est de fait très mitigé. Il peut être expliqué par les connaissances déjà acquises par un public plus autonome. Ce qui nécessite de repenser ces ateliers à l’avenir pour mieux correspondre aux besoins des personnes. La participation à la vie sociale, différentes modalités sont proposées : ✓ Les activités collectives : ce ne sont pas des activités occupationnelles. Elles sont proposées dans le cadre du projet personnalisé pour permettre de rompre l’isolement, favoriser les relations avec les autres en toute sécurité, sortir de chez soi, accéder à la culture, prendre confiance en soi, faire émerger des ressources, etc. Globalement, la participation est plus faible que les années précédentes. Il est possible que cela soit dû à des besoins qui évoluent. Pourtant, elles représentent toujours un intérêt pour ceux qui y participent. Elles se déclinent en différentes propositions : o Les activités du mercredi après-midi ✓ 46 activités différentes ont été proposées avec une alternance entre sorties culturelles, balades, visites, préparations culinaires et activités manuelles. ✓ Parmi les activités plébiscitées en 2024 : les sorties aux musées (exposition sur nos « ancêtres les Séquanes »), la préparation de la galette des rois, le barbecue et le Blind test. ✓ 30 personnes (en baisse par rapport à 2023, 35) y ont participé, 7 pour la première fois, avec une majorité d’hommes (66%) et une moyenne de participation de 4 personnes/séances (4.80 en 2023). o L’atelier jeux vidéo Mis en place en 2021, il réunit 4 personnes partageant un intérêt autour des jeux vidéos. L’année 2024 a vu la concrétisation de la création de l’escape game qui a été l’aboutissement de plusieurs séances de travail. D’abord testé par les professionnels, il a été proposé dans le programme d’activités du mercredi. Les retours positifs, la reconnaissance et l’intérêt porté par les autres ont valorisé de manière forte les capacités de chacun. Cet atelier a été mis entre parenthèse mi-2024 pour permettre aux participants de poursuivre des projets individuels. Il est possible qu’en 2025, avec d’autres personnes, ce projet puisse être réactivé. Visite de la caserne des pompiers de Thise Escape Game : réunion de préparation
10 VIVRE EN VILLE – RA 2024 o Les ateliers créatifs avec le Musée des Beaux-Arts Le partenariat avec les Musées de Besançon s’est poursuivi avec 5 séances fin 2024. Celles-ci s’articulent entre une visite thématique et ciblée du musée et un atelier créatif en lien avec cette visite (par exemple atelier lettrine et calligraphie en lien avec l’exposition temporaire Made in Germany, ou encore les « doigts dans l’engrenage », assembler une horloge mécanique, en lien avec les exposition du musée du Temps). Le nombre de participants a été plus faible qu’en 2024 (2.4 contre 4.8 en 2023). Pourtant il semble important de maintenir cette offre qui permet une ouverture vers la culture et la créativité. Un changement d’horaires pourrait être une piste pour améliorer la participation. ✓ Les repas (livraison par la Cuisine de Villersexel) Ces repas sont proposés - tous les jours sauf le mercredi - aux personnes désireuses de partager des temps de rencontre et de convivialité. C’est une occasion supplémentaire pour sortir de chez soi, rompre l’isolement et expérimenter la relation aux autres. Ils ont concerné 18 personnes différentes en 2024, dont 9 nouvelles. Au 31/12, 13 personnes y participent régulièrement (10 en 2023). Après une baisse conséquente depuis 2020 ; (rappel 2019, 29 participants différents), on note une stabilisation de la participation autour d’une vingtaine de personnes/an. Plusieurs hypothèses cumulatives peuvent être envisagées : le COVID en 2020, le déménagement en 2021 (réduction de l’espace de repas), l’évolution des besoins des personnes. Cette modalité reste importante pour les personnes qui y participent. III.2. OUVERTURE DE L’ÉTABLISSEMENT SUR SON ENVIRONNEMENT : L’ouverture du service sur son environnement est essentielle. Outre les conventions renouvelées régulièrement qui fondent l’essentiel du fonctionnement et du travail d’accompagnement, à savoir la convention cadre entre le CHN et l’AHS-FC, les conventions avec SOLIHA (logements rue Suard), les invités au Festin (appartement Berlioz), le CDSA (sport adapté), le dispositif a installé une collaboration régulière avec la MDPH, l’UNAFAM mais aussi Insertion + (emploi) et les services de mandataires judiciaires. Le dispositif est également invité lors des rencontres du CLSM et du CPTS et participe aux préparations des Semaines d’Information en Santé Mentale (SISM). En 2024, plusieurs rencontres partenariales ont été organisées. ✓ Dans l’objectif d’échanger sur les fonctionnements respectifs de chaque organisme : o AFTC : présentation de ma plateforme Emploi Accompagné o CSAPA SOLEA ADDSEA o INSERTION + ✓ Dans la perspective de proposer des activités ou ateliers au bénéfice des personnes accompagnées : o CICS : en vue de la mise en place d’ateliers sur la thématique vie sexuelle et affective en 2025 o ASSOCIATION LEO LAGRANGE : en vue de la proposition d’ateliers portant sur l’accès à la citoyenneté en 2025 Mosaïque, atelier créatif au MBAA de Besançon
11 VIVRE EN VILLE – RA 2024 o ADDICTION France qui propose des ateliers pour travailler sur les habiletés sociales III.3. EXPRESSION ET PARTICIPATION DES USAGERS : Le dispositif a associé les personnes à la rédaction d’articles pour les Chroniques qui paraissent deux fois/an. Il recueille les souhaits d’activité grâce à la boite à Idées disponible à l’accueil. Fin 2024, une enquête de satisfaction a été transmise à 53 personnes accompagnées. L’évaluation a fait émerger la nécessité de se mettre en conformité en organisant de nouveau les groupes d’expression. En effet, ils ne sont pas réunis depuis 2019. Un groupe est d’ailleurs programmé début avril 2025 au cours duquel, les résultats de l’enquête de satisfaction, notamment, seront présentés. III.4. MOYENS HUMAINS : III.4.a. Organigramme : En 2024, les postes prévus à l’organigramme ont été pourvus. A noter l’embauche temporaire d’un infirmier par l’AHSFC pour le CATTP, jusqu’en février 2025, date de l’arrivée du professionnel du CHN. ORGANIGRAMME DU SAMS VIVRE EN VILLE Personnel du CHN, 2,10 ETP. L’ensemble des postes est désormais pourvu. DIRECTRICE 0.80 ETP SECRETAIRE 0.50 ETP TRAVAILLEURS SOCIAUX(2.5 ETP): CESF (1.70 ETP) AS (0.8 ETP) INFIRMIERS EN PSYCHIATRIE 2ETP MEDECIN PSYCHIATRE 0.10ETP CADRE DE SANTE Extrait des Chroniques de Vivre en Ville n°9 (février 2024)
12 VIVRE EN VILLE – RA 2024 III.4.b. Formations/Analyse des Pratiques : ✓ Principales formations : FORMATIONS NB DE SALARIES Formation tuteur module 2 et 3 1 Premiers Soins en Santé Mentale (PSSM) 2 Accompagner les personnes « trans » 7 Les entretiens professionnels 1 Education thérapeutique et remédiation cognitive dans la prise en soin des troubles psychotiques 1 Education thérapeutique et remédiation cognitive dans la prise en soin des troubles psychotiques 1 TOTAL 7 ✓ Analyse de la pratique : 6 séances destinées aux accompagnateures (CESF, AS et IDE) ✓ Accueil des stagiaires : 2 stagiaires de 3 ème année en soins infirmiers de l’IFSI de Besançon (2ème semestre 2024 sur une durée de 5 semaines chacune) III.5. DÉMARCHE QUALITÉ : III.5.a. Organisation de la démarche qualité Vivre en Ville poursuit son engagement dans une démarche d’amélioration qualité avec le soutien du REQUAMS et ce depuis 2017. 7 interventions de l’équipière ont été comptabilisées en 2024. Elles ont porté sur les thèmes suivants : ✓ Plan de gestion de crise ✓ Suivi des actions post-évaluation ✓ Elaboration d’un questionnaire de satisfaction ✓ Préparation PAQ 2024 ✓ Soutien pour divers procédures (plan de continuité de l’activité) En dehors de ces actions, le dispositif a élaboré divers outils : ✓ Une charte bientraitance ✓ Une procédure plainte et réclamation Un seul copil a eu lieu avec l’ensemble des professionnels. III.5.b. Evaluation et suivi L’évaluation s’est déroulée les 11 et 12 avril 2024. Le Cabinet GK Conseil avait été retenu par l’AHS-FC pour sa mise en œuvre. Les évaluateurs se sont montrés à la fois rigoureux et bienveillants. Le bilan est satisfaisant. Les professionnels se sont montrés disponibles et impliqués. Trois personnes accompagnées ont accepté de participer aux entretiens. Le rapport définitif fait état de résultats suivants : ✓ Chapitre 1, la personne accompagnée : 3.9 sur 4 ✓ Chapitre2, les professionnels : 3.81 sur 4 ✓ Chapitre 3, l’ESMS : 3.94 sur 4 12 des 14 critères impératifs ont reçu la note maximale de 4. Une amélioration était attendue sur deux items suivants : ✓ Le droit à l’image : à revoir annuellement ✓ Les dossiers des personnes accompagnés à mettre sous clefs Ces deux points ont déjà été traités. Le bilan d’action post-évaluation a été élaboré en juin et présenté à l’ensemble des professionnels. En dehors des critères impératifs précités, les principaux actes de travail portent sur : ✓ L’information systématique sur la personne de confiance (démarche engagée) ; ✓ La nécessité de réinstaller un groupe d’expression
13 VIVRE EN VILLE – RA 2024 ✓ La participation à un questionnement éthique sur le territoire III.5.c. Suivi des évènements indésirables, plaintes et réclamations Il n’y a pas eu de plaintes et réclamations en 2024. Deux évènements indésirables ont été identifiés. Ils portaient sur l’hôtellerie, à savoir la perte des clefs de Vivre en Ville par l’entreprise de livraison. Ce qui a impacté la chaîne du froid et a contraint à trouver des solutions temporaires le temps de trouver des modes de fonctionnement plus sécurisé. IV. CONCLUSION Les travaux engagés en 2023 ont vu leur aboutissement en 2024 à travers la finalisation et la signature de la convention cadre avec le CHN qui sécurise le fonctionnement du dispositif et par la réalisation de l’évaluation dont les résultats satisfaisants contribuent à poursuivre sereinement la démarche d’amélioration de la qualité. Plusieurs actions et contacts avec de nouveaux partenaires ont ainsi été identifiés pour y contribuer. La mise en place du dossier unique partagé sera une des actions phares de l’année 2025 ainsi que la formation éthique et le démarrage des travaux pour une installation dans les nouveaux locaux en 2026. L’organisation du dispositif au départ de la directrice actuelle, en avril 2025 au regard de l’évolution de Vivre en Ville depuis 10 ans a fait l’objet d’une réflexion partagée en COPIL. C’est ainsi que l’embauche d’un chef de service présent sur site a été choisi avec un rattachement à un directeur d’un établissement handicap adulte de proximité, la MAS Georges Pernot. L’année 2025 s’annonce d’ores et déjà prometteuse et enrichie par des nouveautés accompagnées et préparées. Que de challenges pour la nouvelle équipe appuyée par la continuité de la gouvernance au sein du COPIL ! « L’idée de l’avenir est plus féconde que l’avenir lui-même », Henry Bergson
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