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SAMS – RAPPORT D’ACTIVITE 2017
Ce tableau appelle plusieurs remarques :
o
Le taux de 100 % de déficiences liées à des troubles psychiques est conforme à la spécificité du
service ; plus de la moitié des personnes souffrent de pathologie d’origine psychotique ;
o
Une nette baisse, par rapport à 2016, du nombre de personnes présentant des déficiences
intellectuelles et métaboliques et une augmentation des personnes présentant une déficience
motrice.
II.2.b.
Mesures de protection :
M
ESURES DE PROTECTION
N
B PERSONNES AU
31/12
N-1
N
Mesure d’accompagnement social personnalisée (MASP)
1
1 en cours
Mesure d’accompagnement judiciaire (MAJ)
0
1 en cours
Mesure de Sauvegarde de justice
0
Mesure Curatelle
20
18
Mesure de Tutelle
0
Autre mesure de protection
0
1
T
OTAL
21
21
Les personnes montrent, pour une majorité d’entre elles, des capacités à gérer leur budget. En 2017, 61 % sont
sans mesure de protection (59% en 2016). Quand les accompagnateurs repèrent des difficultés de gestion
budgétaire nécessitant la mise en place de l’une ou l’autre des mesures, ils mettent tout en œuvre pour en faire
accepter la nécessité. Cela peut mettre plusieurs années quand les personnes émettent des réticences fortes.
II.2.c.
Evolutions significatives en 2017 :
Le mouvement de renouvellement des personnes accompagnées, déjà engagé depuis 5 ans, s’est accentué en
2017. 29 personnes présentes dans l’effectif au 31/12/2017, soit plus de la moitié, ont été accueillies au cours des
deux dernières années, dont 18 en 2017.
72 % ont été accueillies au cours des cinq années écoulées.
Néanmoins, nous pouvons penser que 2017 reste une année exceptionnelle puisque nous avons intégré
23 nouvelles personnes alors que la moyenne sur les 5 dernières années se situait autour d’une dizaine/an.
Pour 5 personnes, il n’a pas été possible d’engager véritablement un accompagnement au regard de l’état de santé
psychique, ce qui a obligé le service à mettre un terme rapide à l’accueil. L’hypothèse retenue est le manque
d’éléments médicaux dans les dossiers CDAPH qui ne permet pas une orientation adaptée à la situation.
En effet, l’accompagnement du SAMS nécessite à minima une santé psychique suffisamment stabilisée,
l’acceptation de la pathologie, et l’expression d’une demande dans la mesure du possible et/ou le repérage de
besoins d’aides liées au quotidien par les partenaires positionnés.
En effet, quand la demande à la CDAPH est accompagnée par un partenaire, l’accueil et l’intégration de la personne
sont facilités.
Dix personnes, soit 18%, sont présentes depuis plus de 10 ans. Il est fort probable que nous accompagnerons la
plupart d’entre elles vers des dispositifs adaptés à l’impact du vieillissement. Le service doit adapter ses réponses à
la fois en fonction de la singularité de la situation de la personne, notamment des limitations liées à sa santé
somatique, de son projet de vie (souhait de se maintenir ou pas à son domicile), et surtout des places disponibles ou
existantes dans les établissements choisis (EPADH, foyer logement, MAS, FAM, etc.).
III.
M
ISE EN ŒUVRE DU PROJET D
’
ETABLISSEMENT
Il est ici nécessaire de rappeler que le dernier projet de service (2011-2016) avait fait l’objet de plusieurs réunions de
travail entre 2015 et 2016 et avait abouti à l’automne 2016 à une V1 devant faire l’objet d’une validation courant
2017. Le contexte de tension explicité plus haut n’a pas permis de terminer en 2017 l’écriture du projet de service
ébauché en 2016.
Il a été choisi d’attendre l’arrivée du nouveau médecin, le Dr Bardol, et de la cadre de santé, Mme Lable-Robert
début septembre afin de les intégrer à la réflexion pour le finaliser. Le projet de service devrait être soumis au
Comité de pilotage en mars 2018.