7
CLAT – RA 2017
Ces éléments soulignent en particulier l’importance des enquêtes épidémiologiques comme outil de prévention mais
également le partenariat avec le SUMPPS (pour les étudiants) et l’OFII pour les personnes migrantes.
Le CLAT a délivré un traitement antituberculeux pour 18 personnes en raison de l’absence de couverture sociale
(Sécurité Sociale et/ou mutuelle).
O
RIENTATION STRATEGIQUE N
°2 – S
YSTEMATISER LES ENQUETES AUTOUR DES CAS DE TUBERCULOSE MALADIE
:
Application des recommandations de l’HAS de 2013 et de l’annexe technique,
Rencontre du cas index pour repérage,
Dépistage des sujets contacts en lien avec les différents partenaires potentiellement impliqués
(médecine du travail, équipe opérationnelle d’hygiène…), quel que soit le lieu de résidence du cas
index.
Le Centre de Lutte Antituberculeuse couvre la totalité du département en matière de dépistage tuberculeux faisant
suite aux Déclarations Obligatoires de tuberculose (c’est-à-dire secteurs de Besançon, Montbéliard et Pontarlier).
Ces enquêtes peuvent être menées dans des lieux très divers (au sein d’une famille, dans un établissement scolaire
ou universitaire, dans une entreprise, dans une crèche ou halte-garderie, dans un foyer-logement, dans un
établissement médicalisé, dans un EHPAD, dans un Centre de réinsertion, en Maison d’Arrêt, etc.)
2-1. Les modalités de réalisation
:
L’intervention du CLAT s’inscrit dans les recommandations pratiques issues du Haut Conseil de Santé Publique,
d’octobre 2013, relatives à l’enquête autour d’un cas de tuberculose.
Lors d’une déclaration de tuberculose maladie, la personne concernée est dite « cas index ». Pour permettre
l’identification des « sujets contacts » qui peuvent potentiellement se retrouver concernés par la maladie, le CLAT
réalise un travail d’investigation en fonction des différents milieux de vie du cas index de tuberculose et de son
entourage.
Les risques de transmission sont évalués à partir des facteurs de contagiosité, des types de contacts (proximité,
confinement, durée), des caractéristiques du patient (risque de développer une tuberculose maladie, chez les
patients porteurs d’une immunodépression en particulier).
La responsabilité du suivi des sujets contacts incombe au CLAT, en coordination avec autres intervenants éventuels.
La liste des cas « contacts» est systématiquement établie en lien avec l’ARS, en coordination avec le cas index, le
médecin traitant, le médecin du travail, le service médical de l’entreprise, le DRH dans le cadre d’un dépistage en
milieu de travail.
Chez l’enfant, il est proposé une visite « V1 » dès réception de la Déclaration Obligatoire de tuberculose où il sera
proposé en fonction de la situation :
un tubertest,
un examen radiologique pulmonaire standard,
une consultation médicale.
La visite « V2 » a lieu trois mois après la visite « V1 ». Elle comporte la réalisation d’un tubertest et un examen
radiologique pulmonaire standard.
Chez l’adulte, il est proposé une visite «V1 » dès réception de la Déclaration Obligatoire de tuberculose où la prise
en charge est identique à celle de l’enfant.
La visite « V2 » a lieu trois mois après la visite « V1 ».
Elle comporte la réalisation d’un tubertest, voire d’une étude de QuantiFERON. Si une modification est observée par
rapport aux résultats des examens réalisés à la «V1 », réalisation d’un deuxième examen radiologique pulmonaire
standard.
2-2. Bilan de l’action :
Comme nous l’avons vu au paragraphe II.3.a., 52 enquêtes ont été réalisées en 2017, qui concernent à la fois 36 DO
de 2017 et des 16 DO reçues en 2016 avec enquêtes épidémiologiques réalisées en 2017.
Nous n’avons pas de données concernant les CSP des personnes « contacts ». La répartition entre
hommes/femmes est de 50 %.