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MAS LE CHÂTEAU – RAPPORT D’ACTIVITE 2016
procédures relevant de l’hygiène et des précautions standards en matière de prévention du
risque infectieux ;
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Gestion et commande des repas : trop d’interlocuteurs intervenaient dans ce domaine, avec
des risques d’erreurs repérés. Comme ce sont les infirmières qui gèrent les absences des
résidents et que toute modification de texture relève d’une prescription médicale, il nous a paru
logique de leur confier cette tâche. Nous constatons une amélioration du processus mais des
améliorations restent à faire ;
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La gestion des stocks et la dotation journalière des protections : la création d’outils et
l’utilisation du logiciel informatique de notre fournisseur nous permettent à ce jour d’être au plus
juste dans la dotation quotidienne. Cela a permis également de réaliser une commande par
trimestre plutôt qu’une commande annuelle qu’il fallait parfois réajuster en cours d’année.
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Le renforcement de la place du médecin coordinateur :
En 2016, plusieurs rencontres entre les directeurs et les 4 médecins coordinateurs des MAS et FAM de
l’Association ont eu lieu, permettant un partage d’expérience et des travaux spécifiques sur certains
sujets communs aux publics accueillis au sein de ces structures.
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L’accompagnement rééducatif :
Afin de répondre aux besoins en matière de fonctions locomotrices des résidents, l’établissement a renforcé son
équipe de professionnels en rééducation en 2015 avec le recrutement d’une psychomotricienne en contrat de
professionnalisation et d’une ergothérapeute à mi-temps.
La psychomotricienne : dans le cadre de son contrat de professionnalisation et en dehors de ses cours
théoriques, elle intervient également à la MAS Georges Pernot (Franois). Ses accompagnements sont
principalement centrés sur les membres inférieurs. C’est elle qui assure l’activité Parcours d’Habiletés Motrices
qui permet de renforcer la stabilité des appuis et l’équilibre des personnes autonomes à la marche. Pour les
personnes à mobilité réduite (PMR), elle propose des parcours permettant de développer leur autonomie de
déplacement.
Toutes les personnes accueillies sont concernées par ses accompagnements.
L’ergothérapeute : intervenant à mi-temps, ses accompagnements sont davantage axés sur les membres
supérieurs : préhension, dextérité, amplitude. Elle est également sollicitée pour tout ce qui est ergonomie et
appareillage : ajuster les tables ergonomiques à la bonne hauteur, couverts adaptés pour faciliter la prise des
repas, suivi et renouvellement des fauteuils roulants, corsets-siège, chaussures orthopédiques. Ses
accompagnements ont concerné l’ensemble des personnes accueillies. Le professionnel en poste a cependant
démissionné en octobre, soulignant la difficulté à fidéliser les professionnels du champ de la rééducation.
De février à mai, une kinésithérapeute à été présente deux matinées par semaine, ce poste ayant préalablement
été vacant pendant plusieurs années. Ses accompagnements étaient essentiellement destinés à 5 personnes
accueillies pour pratiquer une kinésithérapie respiratoire, limiter les rétractions et renforcer le tonus musculaires,
mobiliser les amplitudes articulaires des membres supérieurs et inférieurs.
L’apport positif s’est immédiatement fait ressentir pour ces personnes mais n’a pu être inscrit dans la durée. Des
séances de kinésithérapie respiratoire ponctuelles ont pu avoir lieu avec un professionnel libéral, mais ces
interventions sont rares.
Enfin, en 2016, le médecin rééducateur de Salin les Bains est intervenu à trois reprises au sein de
l’établissement pour 5 à 6 résidents à chaque intervention.
III.1.b.
Accompagnement éducatif pour l’autonomie et la participation sociale :
La révision annuelle des Projets d’Accompagnement Personnalisés (PAP), selon la méthodologie repensée en
2015, a permis de prendre davantage en compte les besoins et attentes de la personne. Il intègre aussi ceux de
sa famille puisque ce qu’elles ont pu exprimer lors de nos rencontres a été pris en compte dans la définition des
objectifs, ainsi que des actions et moyens à mettre en œuvre pour les atteindre.
La participation des familles a également permis, en lien avec les travaux engagés avec l’équipe mobile des
soins palliatifs, d’aborder des questions sensibles comme les directives anticipées en cas de décès.